Zen voulez du comique ?? voila mes textes sensé faire rire

Je suis con :


J’ai un problème : Je suis un con d’esprit fait con mais ne supportant pas les cons par raison. Et qui plus est, cité à con paraître ad vitam aeternam. Non c’est vrai, j’ai bien tenté de comprendre le monde, si rigide soit-il, et dans une infinie prétention, j’ai même pensé pouvoir en pénétrer les rouages, le faire avancer d’un iota, que dis-je, le mettre en branle afin qu’en jaillisse un blanc parfum de renouveau dans l’obscure gouffre béant de la création. Et dans cet espoir, j’ai tout tenté. Je vous passe les détails mais de fil passant en chat d’aiguille, je suis toujours aussi con voir plus, mais en plus, je suis seul. Enfin seul, isolé. Précocement Pestiféré. Oh je vois déjà les mouchoirs, mais non ne pleurez pas : je suis un con solvable. Après tout, hein, n’est pas Gandhi qui veut et Icare se brûla les ailes bien avant moi, et je ne suis pas un con gelé, Oh que non. Le plus gênant reste quand même les répercussions sur ma famille, enfin. Bon pour ma part, ça ne me gêne que peu, étant donné que je suis véritablement un sale con. Mais ce qui m’énerve, mais alors vraiment ce sont les remarques des cons certes tentant de vous désobliger ayant l’air de ne pas y toucher. Car c’est assez clair, le monde est interconnecté, ce n’est un secret pour personne et surtout pas pour moi, nous sommes consignés. Les gens parlent entre eux sans savoir et bien souvent sont de fins destructeurs de toutes velléités divergentes. Mais Soit. En même temps, je vous le demande, faut-il accepter de voir toutes ces injustices sans mot dire, ni comme un con jurer sur personne ? Je suis un con cerné en définitive, ça va être cru mais un con damné, mais aussi un con typé.

Bref je disais, avant de m’égarer, je suis un sale con, un con pétant c’est sur, mais con. Ce qui me rassure c’est ce genre de dictons qui disent : Nous sommes 100% de cons mais seulement 20% le savent et tentent de se soigner. Ou encore un con génère toujours un autre con, nous sommes toujours le con de quelqu’un, et ce que l’on soit con solidaire ou con solitaire. Toutefois je suis fier de mon con génital. M’enfin, ça fait bientôt 10 ans que je soigne ma connerie et je n’ai pas avancé d’un poil, s’en est déconcertant. Destruction de l’ego, culture, test de Qi, psychanalyse, médicamentation… rien n’y fait. Je reste con. Mais encore une fois, le plus pénible n’est pas là, ce serait trop con. Non, le plus pénible reste sans nul doute le fait que les autres cons semblent d’accord pour m’attribuer le rôle de roi des cons et me laisser dans ma connerie. Alors papillonnant entre diverses sottes activités, je vis ma vie, je suis un con tenté d’exister. Je doute cependant de ne devenir jamais un con sacré, une E conne. Et quelque part tant mieux. C’est toujours mieux que de n’être un con au cul bien ouvert par la promotion canapé. Allez les cons, dansez !

Alors certains diront : il s’est prit pour Jésus et voulait guérir les paralytiques… d’autres diront c’est juste un con somatique qui ne doit ses tourbes troubles apparents qu’à sa psyché consternante. Ou encore un con servant la cause des conservateurs… A cela je réponds non je ne suis qu’un con citoyen, voire un con patriote qui veut le bien du plus grand nombre. Doux rêve con, formé dans un moule social qu’on ne peut tester. Ce que les cons testeurs ne contesteront point. Anne Roumanoff parlait de cons sanguins, je la rejoins tout à fait en ce point. Mais peut-être oublie-t-elle aussi les cons tortionnaires et cons au cul pissant de désir et d’envie. Mais ce ne devait pas être son thème. Apres certains cons font preuve de tact et l’un dans l’autre ont des amis. Mais pour un con vaincu, c’est nettement moins facile. Surtout lorsque que les cons descendant de leur piédestal s’y mettent. D’ailleurs c’est quand même flagrant : la conne naissance nous mène à l’ignorance Etant issus de parents unis et séparés plus vite qu’il ne faut de temps pour le dire… Je sais de quoi je parle. Il n’en reste pas moins que le cognitif est assez abstrait pour nous autres, cons natifs de conception aléatoire, je n’invente rien tout converge, à con sommer de dures connes sommations et s’en référer aux cons sultans. Quand même il faut saluer l’effort que font certains contre leur nature. Luttant tant bien que mal contre une énergie débordante et des gags en chaines. Apparemment encore un qui se soigne. Bien que si l’on y regarde de plus près… enfin….On ne va pas faire de politique c’est un sujet bien trop constipant. Congratulons nous de n’être pas parfaits, c’est un con sans us qui le dit. Il n’en reste pas moins que certains sont de sacrés cons sensuels et s’attirent les égards des femmes. Remarquez nous avons besoin de d’être cons et d’être joints par un texte, la constitution. Encore une fois je n’invente rien.

Mais la bête tisse sa toile quelque soit les difficultés. Oh il est clair que l’idiote idole des idées sans pouvoir les défendre par la parole et que son débit lisse ment sur sa véritable nature. Mais trêves de plaisanteries stupides. L’autre jour faisant sa con, « ta bile était amère » me dit ma femme ce à quoi je me répondis qu’on ne se con prenait pas assez pour, et qu’on se prenait, en conne séquence, de vives disputes, sur ce sujet, notamment mais c’est un fait incompressible dans un couple.

La vie est ce qu’elle est, et les hommes ont souvent le condiment qui leur agite le cerveau. Et le cérébral ne soutient pas la comparaison du vigoureux membre en termes d’orientation stratégique bien souvent rigide. Une preuve de plus. Oh mais les femmes ne sont pas en reste pour autant. Dominées par leurs connes passions et totalement sujettes aux vies de leurs voisins (humour mesdames, cela n’est que cliché). Peu ne sont que des esquimaudes aux moufles rigides, c’est une contrepèterie. Et heureusement que ce n’est pas contagieux.

Mais alors me direz-vous, quel espoir nous reste-il de pouvoir un jour flirter avec le monde des idées pures et de caresser du doigt le savoir ? Je vous rappelle que je suis con et que je n’en sais rien et je le dis comme un con séquent la poire en paire, comme les couilles. Peut être sommes nous cons, y faire quelque chose n’y changera rien, c’est qu’un con pâti bellement de sa bêtise. Le roi des con tient son sceptre, le con sceptre et soupire contre les cons qui puent.

Mais que dire sinon Continue Homme ! Rêver n’est pas la chose la plus idiote et elle est donnée au premier incongru qui passe.

Moi j’aime bien les animaux …. Gné ! Faut pas faire de mal aux bêtes. La chasse s’est cracra, il ne faut pas faire de mal aux bébêtes. D’ailleurs, je suis végétarienne, non, je ne peux pas cautionner de faire du mal aux animaux sauvages comme d’élevage, d’ailleurs, l’homme n’a pas besoin de viande pour survivre, c’est prouvé, je l’ai lu dans gala. Je suis végétalienne, donc car en tant que militante SPA, il y aurait comme une contradiction dans mes actes et je pense à me faire mettre sous perfusion continue de glucose, il parait qu’on a même plus besoin de manger comme ça parce que les pauvres tomates, et les pauvres radis souffrent aussi. Gné ! Je suis formellement persuadée que la vie doit changer, que l’on doit être gentils et manger des légumes et je compte bien vous le faire rentrer dans le crâne. Gné ! D’ailleurs ma maman elle veut être fière de moi. Bon je sais je n’ai que 15 ans, mais je suis une femme accomplie. Je sais déjà que je ne veux pas d’enfants et que le mal, c’est mal ! Gné ! Que les bêtes sont au moins aussi importantes que les hommes, ces répugnants prédateurs qui traquent Bugs Bunny et ses amis… sans les laisser vivre au pays des bisounours qu’est la vie à l’Etat sauvage. Après tout, on va convertir les chats en mangeurs de croquettes bio-végétariennes ou on met tout le monde au glucose. Gné ! Un nanimal peut souffrir, il est sensible, c’est doux… comme un doudou…celui que je garde toujours sur moi, Gné ! Ce sont mes keupins. Ils ont besoin d’amoooour. Gné ! Quand je vois tous ces chiens abandonnés à la SPA De Forbach où je me mets toujours à coté du poêle. (Morbach => Poil pour les cerveaux lents). Alors avec mes supers amis qui connaissent aussi bien que moi la nature humaine, on a décidé de changer le monde. On veut prendre le pouvoir et interdire toute forme de violence, par la censure et par la violence…quoi j’ai des méthodes nazillardes ? Gné ! Pédophiles, chasseurs, violeurs, éleveurs même combat. C’est de la violence légitime pour entrer dans la petite tête de tous ces humains débiles et sans cerveaux qu’il faut être gentil, doux et niaiseux… Vive les PD, Vive la femme ! Gné ! Ben oui, quoi…. J’ai le droit de ne pas avoir envie d’avoir une sexualité épanouie, de refuser d’avoir des enfants car je ne veux ni pondre un œuf, ni être déformée… Gné ! Apres tout toutes ces grosses mamas qui suintent parce qu’elles sont enceinte sous 40° c’est de leur faute… elles avaient qu’a pas vouloir d’enfants, ces morues qui veulent faire mieux que les autres. Comment peut-on encore vouloir des enfants dans ce monde où l’on chasse. Gné ! C’est vrai en plus, les enfants ça fait caca, ça pleure, ça raconte des bêtises. Moi je suis parfaite, je l’ai toujours été. Ce n’est pas pour rien que maman m’appelle ma « merveille » Gné ! Je suis si belle et intelligente que je veux sortir de la ronde naturelle de la vie bien trop sordide à mon goût universel. J’ai raison, je crois, et je n’ai pas besoin de m’expliquer car quand je parle vous le savez que j’ai raison ! Avouez ! N’oubliez pas que nous avons les moyens de vous faire parler ! Alors je leur dit haut et fort aux brutes sanguinaires : je vais vous transformer ! Vous verrez, j’ai raison. Et l’écosystème, je sais que nous pouvons vivre heureux avec les animaux, je sais que nous pouvons vivre heureux sans chasser et sans avoir d’enfants. D’ailleurs, je ne vois pas pourquoi l’homme se place au dessus des autres êtres vivants. Gné ! Les parents, ils m’énervent, ils ont tous l’air si radieux. Et mon fils, et ma fille… Oh non je ne suis pas jalouse, je suis frustrée vous comprenez ? FRUSTREE, J’ai besoin d’un gros calibre dans l’oignon… mais pas d’enfants. Gné ! Apres vous allez me dire mais comment je gagnerai ma vie une fois sortie des jupons de maman ? Et bien je serai présidente de la planète, comme ça je pourrai imposer mes lois… je ferais parcourir le pays par des faisceaux qui empêcheront les gens d’être méchants. En fait, Mussolini, Hitler, Pinochet avaient bien raison, y’a que comme ça que ‘on fait passer ses idées. D’ailleurs j’ai déjà commencé sur mes forums de propagande sur internet. J’en ai 4 à moi, à moi toute seule. Ils n’ont pas le droit de venir les méchants, et s’ils viennent je les censure et je les exclus direct, bien fait pour eux. Gné ! Non mais ils ne vont pas venir critiquer les meubles chez moi quand même. Et puis d’abord, sur mes forum on ne parle que d’amour, et de gentillesse, de pipi et de caca sur forum de sauvetage de chien et de dressage. Je l’ai fait sur des molosses et les bulls comme ça ils comprendront que je suis passionnée et surtout bien entourée… Gné ! Ce sont des chiens de chasse, et ben moi, sur MON forum, on en parle pas, et je m’en fous de mon public, de toutes façon ce ne sont que des ignares, insolant et irrévérencieux devant moi qui leur ai tout offert. Que le monde est cruel. Gné ! Pourquoi refusent-ils de présenter mes Pitt bulls comme des chiens super gentils… c’est vrai en prenant l’exemple de Exterminator, c’était son nom, qu’on a été obligé d’euthanasier après qu’il ai mangé un gosse parce qu’il faisait des combats, ou encore le cas de Brutus qui a mangé le fils de son propriétaire et ami fidèle qui ne sortait que pour faire pipi et popo, il étaient trop mignons avec leurs regards tendres…, ce sont des chiens de canapé, qui n’ont pas besoin d’autre chose que d’amoooour. Alors pour les punir, avec sous fifres de copines on les fait tourner en bourrique en les insultant, et en discréditant leurs propos sans même les écouter, juste pour dire qu’on a lu, on fait des « quotes » mais on comprend pas en vérité. Gné ! Et alors ?

Roooh a ce propos, j’ai regardé un film scandaleux avec mon actrice préférée, la belle et douce Cameron Diaz, elle est belle hein ? Elle ressemble à un agneau… et sa peau… et si ronde… enfin, je disais, je regardais un film, l’ultime souper, avec des jeunes qui tuent sans scrupules des gens qui ont des convictions comme moi, parce qu’ils trouvent que nous sommes des futurs dictateurs en puissance. Gné ! Oui je suis remplie de haine, et alors, ça fait de moi un dangereux sociopathe ? Je n’aime pas les gens qui baisent comme des gorets et encore les gorets sont bien plus beaux à mes yeux. Je n’aime pas non plus les gens qui se disent avoir de l’expérience, moi qui ai tout vu avec maman, je sais tout ce qu’il y a à savoir sur la vie… Par exemple qu’on ne met pas la fourchette à droite au couvert. L’autre jour un gars me disait, tout ce que je sais c’est que je ne sais rien… un idiot, car moi je sais tout. Et pis ceux qui se plaignent d’avoir souffert je les aime pas non plus. Une fille me disait qu’elle a souffert d’avoir vu mourir assassiné son enfant, et bien moi je l’ai bien remise à sa place en lui disant, faut pas faire d’enfants et tu ne vas pas me faire pleurer car moi je connais la souffrance, la vraie, quand papa et maman ne me donne pas mes sous pour nourrir les animaux du refuge. Gné !

Dans la petite cité minière de Flohimont entre la Houille et Naumur, on extrayait le charbon. Les vaches quant à elles se faisaient rares mais revenons à nos moutons puisque point de légionnaires dans la région. Donc, dans ce coron, l’air transpirait la poussière à silicose, forçant les ambulances à ramener les gars aux coronaires bouchés à l’hôpital en arsouille, dont la morgue ne désemplissait pas.

Les mineurs, toute la journée, s’échinaient, suaient à grosses gouttes et martelaient en mettant corps et âmes dans la bataille pour extraire les précieux cailloux avec pelles, pioches et piolets qu’ils maniaient de manière habile, avec doigté et auxquels manches s’accrochaient les fameuses pierres de houille cotées en bourse. A ce sujet, ne vous mettez pas martel en tête, je m’en charge. Ils les cassaient dans la mère-roche et les astiquaient avant de les transporter ensuite soigneusement dans de petits baluchons - quand elles étaient leurs -, elles finissaient dans le poêle, pas dans la mer proche. Comme si leur travail n’était pas assez dur et afin d’une pierre de houille en faire, il fallait parfois creuser des heures la terre tout en faisant face à la poussière qui obscurcissait les longs conduits et s’éreinter à faire de grands mouvements de va et vient des fonds caverneux vers l’azur des cieux. Comment se seraient-ils chauffés sans cela dans l’hiver ? Comment auraient-ils fait vivre leurs enfants ? Comment leurs femmes auraient fait chauffer dans la marmite la tambouille ? Souvent en devers, les mineurs les plus en bas pouvaient se prendre un rocher sur la gueule et les autres un retour de gaz fétide, bruyant et dangereux, le coup de grisou, qui soufflait tout sur son passage et ne laissait que tristesse et désolation dans cet univers lunaire. Le patron faisait sans arrêt agrandir l’exploitation en vue de répondre à la demande. Il ordonnait que l’on pétrisse le béton à la tonne. Et ainsi passaient les journées.

Lorsque venait le dimanche, seul jour de repos à l’époque, ils se rendaient en famille à l’église. Ils en profitaient traditionnellement pour faire les cons au bistrot « Du pilier » bien connu des locaux, et au retour rentrer pétés après une sacrée dépouille, cela va sans dire. L’église au pied du terril avec ses murs noirs ressemblait à une gaillette (ndlr petite pierre de houille), ce qui contrastait plutôt élégamment avec l’image constipée que l’on peut se faire de l’église et des curés. Petite parenthèse mais c’est dans ce village qu’est né le verlan javanais dont les enfants étaient friands. Ils mettaient les mots à l’envers et y inséraient des na et des du entre chaque syllabe. En illustrant par un exemple le curé devenait le naréducu. Fermons la parenthèse. Ainsi ce brave prêtre était un bon prêcheur mais presbyte comme pas deux. En effet, à son sermon dominical chiant comme la pluie dont tout le monde se foutait pour parvenir à suivre les enfants de chœur, qui le nommaient mon père, pour ce qui n’auraient pas suivi, qui chantaient en latin, il devait s’y reprendre à deux fois. C’était d’ailleurs le seul moment jouissif de la messe. (En lisant vite ça peut être drôle.) Que c’était beau de voir toutes ses petites robes blanches la bouche en cœur pour appuyer sur le vi-rulent discours qui agitait l’évêque houiller qu’il l’introduisait généralement par « OYEZ, Braves gens, en vérité je vous le dis : la vie il y a, mais vie ne vit que dans la main de Dieu », soit dit en passant, pourquoi ne pas parler de divine masturbation tant qu’à y être. Parfois, il arrivait qu’il ne passe devant un groupe d’habitants du village qui, en le voyant arriver, à la manière d’un « 22 v’là les flics », ils se disaient, presque affectueusement « biloute, v’là ch petit père d’houille » et lui adressait un innocent « votre compère a l’air d’un saint », ce à quoi il répondait « j’ai vu les populations laborieuse du Cap moi ! Et je constate une fois de plus que les vrais cabot ne se taisent jamais ». Sans vouloir insister pesamment bien entendu, mais il fallait le souligner car c’était une scène typique de la vie quotidienne et dans le cadre de notre reportage, comment ne pas le faire, à cheval bien entendu.

Un peu plus loin, il y avait un couvant. Les bonnes sœurs y vivaient une vie pieuse et par conséquent chaste. La mère supérieure, Marie Geneviève, la mère d’houille , ne prêtait pas attention aux blagues idiotes qui circulaient sur le compte de ses filles ou sur elle et qui la désignait comme alcoolique. Marie Geneviève était une femme froide et stricte, de ses jambes poilues aux bras qu’elle tendait comme deux obélisques vers le ciel, elle n’inspirait que dégoût. Elle avait l’air sombre car elle venait d’être mutée de la banlieue cannoise où elle était née rue de la paix comme prédestinée. Les rares personnes à avoir partagé du temps avec elle dans son bureau et qui en ressortait marron-bleu pâle, feignaient bien souvent de ne pas vomir de haine à la vue d’une petite jument dévergondée. En effet quelle aubaine de croiser une mignonnette midinette son minet sous le drap en sortant de là, il nous aurait tous fallu surement hurler notre joie et déployer notre organe à la façon du cerf en période de rut, au figuré bien sûr. Pour peu que l’on ait bu au propre aussi, nous sommes en droit de le supposer. Quant à la messe qu’elle, follement, préparait, cette messe là n’intéressait jamais personne. Quelque part, heureusement se disait-elle.

L’écossais qui vivait là semblait en tout cas le confirmer. Comme tout le monde il avait son surnom, ici les habitants l’appelaient Mac. Ce gars là était bucheron et berger mais rêvait d’ouvrir une chaine de restauration rapide à la frontière Franco-belge. Il voyait déjà son logo orné d’une souris, son animal préféré. Un 31 décembre passant dans la forêt, alors qu’ils s’allongeaient dans les frêles bosquets pour faire on ne sait quelle activité, un jeune couple entendit venant de sa cabane sylvestre un grand bruit et un cri de douleur : CHHHHHTAAAAAK ! OUILLLLLLE ! Remballant prestement son attirail, le jeune homme accouru pour porter secours à l’anglo-saxon lorsqu’il vit que celui-ci s’était sectionné le doigt avec sa hache, alors qu’il était en vadrouille. La vaste partie du berger, entaillée, tomba et se roula au sol. Ce qui plu au passant indiscret qui basta à un rire discret. Les 7 mètres qui le séparaient du blessé au 7ème ciel, qui le visa l’œil sombre, n’y changèrent rien. Comme il était anglophone et parlait le français, la phonétique le fit sourire. Peut-être l’effet magique d’unité sacrée lui permettait de dédramatiser. Quoiqu’il en soit il cachait sa houille pour l’heure et salua celui qui prit le temps de s’attarder sur son cas, sur ses mollets découpés.

Comme vous le savez les grands groupes pétroliers ont déposés à l’échelle internationale le brevet de cette fabuleuse invention qui les feraient sans faillir couler, j’ai nommé : le moteur à eau. Enfin plus justement, ils l’ont acheté après le décès de l’inventeur… Ils en ont même compris le fonctionnement.

De principe très simple, il se base sur la combustion d’hydrogène produite, en simplifiant, par une évaporation et un circuit dans lequel passerait l’eau. L’hydrogène hautement instable atome sous forme de gaz produisant dans un ballet enchanteur de molécules la fantastique explosion qui conduira à produire le si utile mouvement de va et vient de la fine et fragile mécanique des pistons s’agitant dans les gouffres béants des cylindres jusqu’à la culasse mettant en branle les soupapes et les bielles dans une danse digne d’un Boléro de Ravel.

On s’imagine tout de suite les conséquences que cela aurait eut si Elf, Total ou Exxon n’avait pu racheter les divers brevets… Nous aurions pu rouler propre pour un investissement minimal d’aménagement de notre auto en passant s’il vous plait a la pompe près d’un lac ou d’une rivière. Quasiment gratuitement. C’eut été un scandale de voir des mamelons se former sur les tableaux des ésotériques courbes des fluctuations boursières affichés sur LCI entre autres en chutant d’un seul coup vers les abymes où ces sociétés seraient mortes noyées par de l’eau pure. Quelle misère pour les actionnaires, passer du rang de maîtres du monde au rang de mendiant en l’espace d’une quinzaine.

Eux qui dans leur infinie bienveillance, maximisent toujours plus leurs profits par les trusts et la rétention des réserves, contrôlent les cours de l’or de noir, réduisent leurs couts en affrétant des supertankers vieux de 20ans domiciliés en Russie par des armateurs Grecs et dont la cargaison peut indifféremment être portugaise, polonaise, française ou anglaise… Et dont les fréquents naufrages nous rendent si beaux nos littoraux grâce aux reflets de noir de brut recouvrant majestueusement les plages de sable, les mouettes et les huitres. Eux qui, parfois ballonnés comme nous le sommes tous fréquemment, dégazent intempestivement sans souffrir du regard des autres et créent de l’emploi dans les diverses collectivités touchées par le pinceau digne d’un Picasso, ou plutôt d’un Va aux Gogues. Ce serait injuste, voir inhumain de les condamnés à errer en quête d’un passé glorieux dans une situation précaire, traqués par des écologistes forcenés en mal de vengeance qui ne rateraient pas l’occasion pour leur chier sur la gueule comme ils le faisaient sur nos côtes. Eux qui, toujours soucieux de notre qualité de vie, nous proposaient des diesels propres, des essences ne rejetant dans l’air que l’équivalent de la dose nécessaire pour s’asphyxier.

Remarquez, je suis assez étonné et je suis sur que vous le serez aussi, qu’ils n’aient pas encore autorisé aux producteurs de voitures de commercialiser des moteurs à eau dans les pays comme le Sahel, ou encore l’Arabie voire l’Iran. Il leur suffirait d’acheter les sources d’eau, et hop, ils maximiseraient encore plus leurs profits. L’eau y étant plus chère que le pétrole. Ils se feraient des couilles en or. Après, vous allez me dire oui mais les populations locales ? Les populations locales seraient heureuses de rouler propre… enfin il est clair que dans un pays où le désert gagne du terrain chaque année par leur bienfaits entre autres de manière gargantuesque, où le niveau de vie est tel que Kouchner pourrait encore partir en voyage dans des sacs de riz, la première préoccupation est de rouler propre. Nous noterons également que sans aller si loin, dans les pays en voie de développement comme le Maroc par exemple, les gens se préoccupent réellement de l’environnement. Il suffit de se balader pour s’en apercevoir. Même Marrakech, sorti des beaux espaces touristiques où se côtoient les Humer consommant 30l aux 100, les Porsche et les Mercedes tout aussi gourmandes et les 4L polluantes comme à l’époque de l’insouciance environnementale, ca ressemble vaguement à un terrain vague. Mais c’est vrai la priorité est à l’étalage de son bien-être financier. Il est tellement plus important de montrer que l’on peut promener ses enfants dans des voitures gloutonnes et chères, très chères tant à l’achat qu’à l’entretien et avoir un statut social que de penser à laisser une terre où ces mêmes enfants pourront vivre sans masques à gaz dans le meilleur des cas. Non le 4x4 diesel est indispensable pour la ville, vous imaginez, monter et descendre les trottoirs, passez dans des flaques… quelle aventure ! Et surtout quelle gloire !
D’ailleurs, je trouve que l’on devrait interdire aux gens n’ayant pas les moyens de se montrer, non c’est vrai, la misère, ce n’est pas bon pour le tourisme. Ca fait mauvais genre. On se demande pourquoi ils ne font pas tout simplement une ville, un ghetto genre Varsovie pour y enfermer les pauvres, les riches le font bien eux… Pour rester entre eux… on ne comprend pas pourquoi ça ne marcherait pas dans l’autre sens. Peut être que la misère crée des tensions… meuh non ce sont les brassages Ethniques… quoique en y regardant bien à Monaco, les cités polyculturelles s’entendent très bien… Mais bon passons et revenons à nos moutons.

Concrètement que cela changerait il ? Oh, trois fois rien si ce n’est une quasi-gratuité de carburant et une réserve d’énergie inépuisable puisque il ne faut pas nécessairement de l’eau claire, cela supposerait également une pollution inexistante et donc une réduction de production des gaz à effet de serre, mais me direz-vous, pourquoi sauver les pingouins de la banquise ? Pourquoi se soucier de l’environnement ? Pourquoi se préoccuper de la Terre que nous laisserons derrière nous puisque nous n’y serons plus… et vous avez tout à fait raison. Et à ceci j’ajoute, pourquoi ne fumons-nous pas 3 paquets par jours ? Pourquoi faisons-nous encore des enfants puisque leur avenir ne nous importe que si peu ? En fait est ce à nous qu’il importe peu où aux gens qui font des millions sur l’asthme des leurs ? Et puis cela engraissera les laboratoires pharmaceutiques et créera des emplois dans la recherche, la vente, la médecine… qu’y a-t-il de plus honorable de travail que médecin ? N’est ce pas le rêve de tous parents de voir son fils médecin ? Surtout qu’il y a des débouchés, puisque nos cancers sont plus long et que nous profitons de notre décrépitude plus longtemps. En plus une erreur de médecin est toujours vite enterrée.

Histoire d’eau



Mignonette midinette au doux minois,
En catimini, s’assit et perdit son bikini kaki,
Nue et menue, dans la nuée des bouches bée,
Fermes fesses fermées aux ferveurs des baigneurs,
Rougissant, rugissant, se raidissant comme un homme.

Dans la piscine où pissent les passants,
Ses tétons tendus par l’attention latente,
Injuriant l’odieuse odeur d’urine,
Ne vit que le vice, sur le visage du vieux,
Et qu’au garde à vous, il retrouvait la vie.

Devinant aisément l’arrogant élément,
Elle sortit en furie sans habits de sa vie,
En giclant une gifle filée finalement,
Sans pitié, dans les dents d’l’édenté qui,
En perdit son dentier tout entier et son nez.

Mini minet mirifique à midi,
Au soleil qui réveille à merveille,
Courant rapidement jusqu’au banc,
Où gisaient ses blancs vêtements,
Elle le vit aussi mais sourit.

Le jeune homme aux hormones tatillonnes,
Baissant prestement sur son cul le tissu,
Finit la folie de la foule en furie,
Et lentement l’entraina en son nid.

Les observateurs sans pudeur et sans cœur,
Susurrèrent sus à cette puce au prépuce,
Qui en prélude, d’une nique, et leur tête et leurs tics,
Et leur slip tyrannique où la trique se durcit,
Etourdit et excite quand l’orifice emplit s’agite.

Fugaces effets que ceux que fit le fin fils du fermier,
Qui a eu joui sur son lit avant qu’elle n’ait dit oui,
Et en un éclair le ventre satiné ballonné, tonnerre fit raisonner,
Pour que fulminant de sa colère d’aérophagé,
Il perdit le fil et le chat de la fille,
Qui s’enfuit dans la ville.

Moralité :

Quand la chance, un beau jour te souris,
Il te faut à tout prix contrôler tes envies,
Et une fois l’acte, même bâclé, terminé,
Surtout, abstiens-toi toujours de péter.

Ah l’Afrique, j’adore l’Afrique, terres d’authenticité et de contrastes sous 50° à l’ombre, Terre de libertés et des droits de l’Homme, Terre de mysticisme et de traditions portées par les rythmes endiablés des djumbés et des darboukas sur lesquels s’agitent joyeusement les autochtones. Mais l’Afrique ce n’est pas que ça. Non pour y avoir vécu, je peux vous le dire, l’Afrique c’est bien plus que ça, l’Afrique c’est l’avenir de l’homme, l’union méditerranéenne est indispensable à notre survie, et encore, je suis sûr de ne pas avoir fait le tour de la question. L’Afrique comme le disait un bon penseur, l’aider équivaut à voler les pauvres des pays riches pour aider les riches des pays pauvres.

L’Afrique et ses splendides couchers de soleil, quand l’on croirait que la Terre brûle tant l’orange de l’astre du jour inonde l’horizon des ses rayons chatoyant, c’est la sensation que tout est possible et que tout est autorisé pour peu qu’on ait de quoi payer. L’Afrique et ses déserts, ses monts et vallées, ses affamés et ses débauches de luxe touristique. Ces gens éduqués dans le mythe que l’homme blanc est riche sans rien faire et doit le couvrir de cadeau, où l’employer pour des clopinettes. Les Africains ont cette fierté dans le regard qui les différencie des autres hommes, la fierté d’être un peuple asservi à leurs croyances mais aussi un peuple servile devant un billet, cette fierté de croire qu’ils sont les seuls à avoir des difficultés financière et cette arrogance à prendre le blanc pour une vache à lait. C’est d’ailleurs un des arguments de prédilections des grandes écoles d’ici. En parlant des grandes écoles, tenez prenez Sup de Co, régie par la constitution marocaine, qui dans son article 4, garantie la liberté d’expression à toute personne sur son territoire… Cette école n’hésite pas contre toutes formes de loi à renvoyer ses élèves qui ont le malheur de la critiquer, où d’ébruiter le fait que le Président est un grossiste qui profite de son usine d’olive pour conditionner d’autres types d’olives… Ecole qui n’hésite pas à escroquer les pauvres pour devenir encore plus riche et célèbre dans l’impunité la plus totale et qui a des partenariats avec les écoles française grâce à une politique de communication opportune faite par les élèves puisque les professeurs se trouvent être d’anciens danseurs ou même marins pécheurs. Mais ce n’est pas un cas isolé. L’Afrique c’est aussi les « missions » Françaises ou étrangères dignes descendantes du temps de colonisation, où y accéder suppose plusieurs choses : Etre excessivement riches du fait des tarifs, bon sachant qu’en France l’école est gratuite et obligatoire, sachez qu’un petit français né au Bled mais de parents pauvres n’a de chance d’entrer là bas qu’en rêve, et encore plus si l’on est de la nationalité du pays (je crois que c’est le concept de préférence nationale), et surtout fermer sa gueule. Où plutôt vanter constamment. En fait l’Afrique c’est un endroit de démocratie magique ou tout le monde doit dire que l’on est en démocratie. En Europe pour prendre le contrepied, nous avons tout à fait le droit de dire que nous sommes sous un dictat.

L’Afrique du nord, c’est d’abord de la poésie à l’état brut. Qu’est ce que j’étais ému de voir ces enfants s’ébrouer dans les terrains vagues, aux couleurs ocres de poussière, remplis de tessons de bouteilles et les sacs en sandalettes de plastique presque fondues par le soleil près d’une route où passent les Humer et les BMW climatisées dans lesquelles passent les colons un cigare à la main. C’est aussi tout ces grands espaces remplis de déchets laissés au gré du vent, ces sacs plastiques qui virevoltent et renversent notre cœur en dansant gaiement dans les alizées surchauffées. C’est encore cette invasion sur le marché des merdes dont personne ne veut et qu’ils seuls à acheter du fait de leur pauvreté. Où encore ces investissements à coup de millions d’Euros pour amuser le touriste et faire rêver les locaux à un avenir meilleur qui ne viendra que pour une faible part de la population. Ses pseudos passionnés, et ses grands esprits conformés, ses caricatures. La majeure partie des gens est en effet tournée sur l’Europe, c’est assez amusant de voir comment ceux-ci nous voient. Imaginez vous, dans la démesure de luxe, dans un bar grand comme un entrepôt, près à recevoir 400 couverts quand 40 sont servis chaque jour, remarquez au prix de la main d’œuvre, du terrain et de l’entretien pourquoi les riches et puissants se priveraient. Marrakech est un lieu à part, tout le monde à son projet, les discutions donnent un peu « ouais, ouais, j’ai mon projet…Quoi t’as pas ton projet ? oooooh mais comment tu fais… ouais, je vais investir X millions de dirhams dans 500 Ha .. on va décorer ça par un grand designer… » alors que la plupart sont des gens grillés de chez grillés en France, parti soit en empochant un pactole de manière peu chrétienne, soit en voulant se la jouer nouveau riche dans un cadre majestueux. Alors tous se donnent de grands airs, rivalisant de mythomanie et de chiffres gargantuesques pour affoler le voisin, s’en mettent plein les fouilles et payent leurs employés à coup de lance pierre « tiens attrape » « aie, merchi ». Quand ils payent. Parce que comme dit Anthony Kavanah, si en France le sport national est le Fisc Fucking, au Maroc c’est le Fucking tout court. Les lois, la législation du travail, tout cela est fait pour attirer le capital. Donc autant dire que les ouvriers… Peuvent bien toujours causer. L’autre jour je discutais avec un entrepreneur : MAS ZB euh pardon Mos BT, déjà qu’il sous paye ses employés et bien souvent en retard de plus d’un mois, quand il le fait, déclare le double, s’en met plein les poches sur le compte de ses Maitre d’ouvrage, ne déclare pas les étrangers travaillant pour lui j’en passe me disait : « On a eu que 10 morts sur ce chantier… » D’un air clairement dégagé et serein. Ce à quoi je rétorquais : mais et leurs équipements de sécurité : trop cher mon fils, trop cher…Enfin je suis mauvais là car les pires, sont sans aucun doute les colons. Ceux la ne vivent qu’en vase clos, colportant toutes sortes de ragots et s’affichant comme jet setter irlandais quand la plupart ne pourrait pas suivre un mois.

Mais le Maroc c’est aussi voir passer 4mecs sur une mobylette avec un mouton, le ramadan avec l’heure du FTUR et ses accidents en pagailles, les panneaux interdiction de fumer la drogue, ses gars avec leurs manteaux FBI juchés sur des ânes. Les carrioles et les chameaux qui rotent outrageusement. Ses yeux qui vous observent quoique vous fassiez. Ah ça il faut le savoir, le téléphone arabe n’est pas un mythe, ils ont tellement rien à foutre pour la plupart des gens du peuple que si tu pètes à gauche à Ouarzazate, dans les deux à Tanger tu as roté à droite et quand ça te reviens tu as eu une colique néphrétique au Caire. C’est quand même beau, mieux que la technologie.

Y’a autre chose aussi qui peut frapper « aie ». C’est la rapidité de la copie et la mise en place des circuits. Quand tu as une idée au Maroc, il ne faut surtout pas en parler, le lendemain quelqu’un l’a fait sans ça, et quand tu le fais, tu es copié à l’instantané parce qu’ils manquent cruellement d’imagination. Mais ce n’est pas un reproche, faut dire que l’on ne leur laisse que peut de liberté de rêver et les siècles de traditions… Tu parles de quelque chose au Marrakech Match, pardon Telquel, le prochain numéro te parlera d’un ami à eux débutant mais présenté comme une super star de la spécialité avec exactement le même concept que le tiens. Bon après vous me direz, on a pas le monopole de l’idée, permettez moi de douter.

Mais c’est encore la chaleur des gens qui t’invitent à boire un thé en espérant t’amener chez le cousin marchand de tapis, qui te vendra pour la modique somme de 4 fois son prix la plus vieille paillasse délavée qu’il a comme une affaire unique. Remarquez, y’a quand même des dégourdis dans ce sens, dont un qui est même dans le guide du routard. Le gars feignait une panne de mobylette en plein désert, il te remerciait en t’emmenant dans la maison de son cousin qui te faisait défiler tout ce qu’il a à vendre. C’est aussi ses excités du Klaxon. Non c’est vrai, y’a pas plus mou du genou qu’un marocain, d’ailleurs on se demande comment ils baisent, mais des qu’ils sont au volant, ils ne respectent rien et en plus sont ultra presses. Si t’as conduit a Marrakech tu peux conduire partout.

L’autre jour je me suis fait arrêter par les flics. Bon comme d’habitude celui la me reprochait d’avoir semble t il pas assez marquer un stop. J’étais avec la clope au bec quand il m’arrêta. Négociant pour ne pas avoir à payer la prune ni le bakchich, j’en arrive à lui dire : « mais tu ne peux pas me faire pendant ramadan » « ah bon tu jeunes ? » « Oh oui ! » « Allez, allez ca va ca va… » Ou encore, « mais tu n’es pas le marocain le méchant que j’ai rencontré ? » Et petite astuce pour les filles le « mais vous avez des yeux magnifiques » ca marche à tous les coups.

Quand on pense que c’est De Gaulle qui fit fermer en 48 les maisons closes, comment s’empêcher de sourire ? C’est vraiment le panard pour un humoriste de savoir que les lupanars par De Gaulle fussent fermés en 1948. Nous n’aurions pas du laissez décider ce bandit, c’est une contrepèterie. Mais il semble clair que les curés, rappelons que le général était très croyant mais pas botaniste à observer des plants de Guinée, houlà non bien trop colon pour cela, s’affolaient devant ce don de corps incomptable quand eux refusaient de donner un chiffre à l’abbesse du quartier. Toutefois, leur réouverture aurait comme effet une stimulation de la masse molle que représente le barreau à leur sujet et permettrait de voir jaillir un revenu comme un geyser pour l’Etat. Mais non celui-ci préfère fermer les yeux sur cette activité considérée comme indigne par l’élite bien tendue à ce sujet. Sachons également que le général se tenait droit comme I du haut de son impressionnante et robuste stature. Ah ce sujet, je voudrais vous raconter une anecdote entendue à la télévision : parait-il qu’un jour un homme raconta au général une histoire sur les français. Le général se redressa et déclara : « il n’y a que des français ». C’est par ailleurs drôle de savoir que certains le comparait à Dugueclin épée à la main. Bon tout ceci n’est qu’humour mais pour son action résistante il a le respect de nombre d’entre nous sans faire de politique car après l’on adhère ou pas. Nous avons encore de la chance que ce ne soit le borgne qui en ferma les hôtels. Nein ? Enfin c’est le bordel. Zieg Heil.

Toutefois, imaginez-vous, un soir de saint valentin, célibataire depuis plus de deux ans, dans une misère sexuelle abominable. Vous veniez de décrocher un rendez vous avec une fille croisée sur Meetic et vous vous rendiez à un rendez vous galant au fond des Ardennes, plaine bien connu pour ses sangliers, tombiez en panne dans on ne sait quel bled des alentours où le garagiste aurait les cales souillées. Ne seriez-vous pas heureux de trouver une de ces petites fleurs chinoises sur votre passage plutôt que de courir en hululant derrière une truie ? Elle vous accueillerait, comme toutes filles de Troyes vous offrant leur deux joues sans peur de jeunes et beaux ogres tels que vous, en vous disant « tu aimes vachement mon frangin me semble-t-il » derrière une copie de la natte de la belle Mona brossée par Léonard de Vinci et un chef d’orchestre enfoncé dans une chaise battant sans mesure. Connaissant la faiblesse de ces dames vous leurs auriez apporté un camembert car en bon gentleman vous savez qu’il est bon quand il est bien fait, comme un signal distingué les invitant à faire de leur mieux, sinon vous vous tire ailleurs, sénégalais. Vous y seriez comblés. Surtout lorsque ces demoiselles vous autoriseraient à prendre des écus dans leurs bas en exauçant un fantasme et Si leurs origines anglo-saxonnes les poussaient à aimer les flans plein de Guiness, en leur en apportant elles vous inviteraient donc à les suivre. Vous servant un apéritif de poire au gout de terrine, le regard éveillé, elle vous inviterait à venir poser deux visons gaiement sur la porte. Mais ça n’en est pas l’heure pour l’instant. Alors une fois dans la chambre, Annie prendrait une pose à raidir l’échine et vous feriez votre affaire. Et enfin vous reviendriez plus serein en lui annonçant : Annie comme tu me manque ! Comme la maitresse de maison habite à Ouilles et l’aime cette ville, vous oseriez caresser l’espoir de ne pas être démasqué.

En plus en regardant par ailleurs, le rut est une tradition éternelle chez nous, non ? Nos ancêtres n’étaient-ils pas les gaulois ? Oh bien sur vous me direz que nombre d’entre nous sont issus de l’immigration. Je vous dirais que moi le premier ! Mais, et ce n’est qu’un bien, qu’avec les brassages ethniques et la dissolution des origines de fil en aiguille, nous finissons tous l’un dans l’autre… nous sommes tous habitants de la France descendants des Gaulois. Vergingetorix… et autres. Et que généralement la tendance est quand même à l’acceptation des mœurs locales dans l’immigration. Exemple : J’ai habité longtemps au Maroc, et bien, ma femme porte le voile maintenant. Je ne discute plus qu’avec des hommes ! Non bien sur je rigole. Mais j’y ai quand même appris un certain détachement vis-à-vis de la femme de l’autre. En effet, maintenant quand je la baise, je ne lui parle plus.

Enfin franchement, quand on y regarde de plus près, en montant cette butte pleine de pierre qui incite à la débauche qu’est la vie, personnellement je préfère de mon coté labourer en terre mouillée et planter ma semence grâce à mon gras ustensile jusqu’à ce qu’en sorte une frêle fleur qui finira pas se faire pomper par les abeilles et leurs trompes ou une fleur charnelle où cette fois ci elles planteront leur dard.

C’est dingue, mais le monde est quand même bien fait. Non ? Ben si. Quand on y regarde de plus près, c’est vrai que le monde est bien fait. J’en veux pour preuves nos références dans un premier temps, et une en particulier : Christophe Rocancourt, un sorte Gates, Bill Gates. Cet homme est quand même devenu une idole pour nombre de gens, il passe même dans la presse intellectuelle : Voici, en compagnie de Sonia Rolland, ex miss France, ah ma femme me dit qu’ils sont divorcés, voyez j’avais raté un épisode de sa vie trépidante ou plutôt une couverture. Quel hommage à la réussite et au mérite. Non, c’est vrai, voila un parfait exemple de Self made man. Parti de rien, arrivé à tout. Dire qu’il a commencé comme un hébergeur internet, en vendant des choses qu’il n’a pas acheté. Bon en l’occurrence ce n’était pas de l’espace, enfin en quelque sorte si en fait, puisqu’il a commencé en vendant un immeuble ne lui appartenant pas. Puis, comme le jeune dégourdi qu’il était, il a quand même réussi à s’insérer dans la haute société pour délester les riches acteurs de leurs portefeuilles trop lourds. Tout ça comment ? Avec quoi ? Juste du charme, sa technique s’appelle le Charming, je crois que c’est une technique mi latine et chinoise des mots chars et Ming. En vendant quoi ? Rien, du rêve. A donner en exemple. Surtout que ça vient appuyer notre cher Hyper président : Travailler plus pour gagner plus. C’est vrai après tout ces gens ci se battent pour la même chose : la réussite méritée. On les voit même parfois dans le même numéro de Paris Match, une autre presse à caractère informatif de qualité, parfois même côte à côte sur ces temples de la culture. En fait nous avons un autre exemple en la personne de la notre cher président à ne pas négliger. Entre démagogie et retournement de veste, entre trahisons et arrangements négociés pour faire copain-copain avec tout le monde, on en est arrivé à obtenir le VRP le plus efficace et le plus omnipotent de la planète, peut être aussi le plus hyper actif. Quand on connaît un peu mieux le monde des VRP qui sont quand même de sacrés arracheurs de dents, on prend pleinement conscience de la portée de cette réussite.

En fait, quand on y regarde de plus près, les travailleurs ne sont pas récompensés à leur mérite, sinon nous serions beaucoup plus riches et nombreux à l’être, mais plutôt à leurs facultés à être nés sous une bonne étoile ou à notre capacité à escroquer les gens. Ce qui est parfaitement normal et louable. C’est vrai après tout pour un pays qui prône l’égalité des chances, la lutte contre le racisme ou encore la parité, il est absolument normal que les médecins étrangers à l’UE ne puissent exercer que dans le secteur public et payés deux fois que les autres par exemple, ou encore que les femmes à travail égal soit moins payées, elles sont faibles et bien souvent stupides non ? Ne dit on pas aussi femme au volant mort au tournant ? cela prouve encore notre immense ouverture d’esprit.

Mais j’aime la France, terre d’accueil qui parque ses sans papiers dans des prisons qui brulent ou encore qui traque et chasse les immigrés non choisis. Après tout, c’est clair, des autres pays nous ne voulons que l’élite, et c’est bien normal… Et puis si nous les pillons des bons et leurs renvoyons les cas sociaux que nous avons créés de toute pièces, c’est encore bien normal dans un monde où nous ne sommes plus que des Homo-économicus destinés à produire pour consommer et surtout pas à réfléchir ou revendiquer et donc être une force de contestation. Remarquez après tout nous ne sommes pas les seuls. Certains pays d’Afrique ne prennent les immigrants que rapport non pas à leurs diplômes ou compétences mais à leur compte en banque… ce qui est bien plus acceptable surtout quand on sait que ce sont les premiers à critiquer la politique de notre pays sans la comprendre.

Remarquez, je dis ça mais quand on voit le nombre de gens pour qui tout est du et qui ne voient dans la liberté que la forme la plus aboutie du tout n’est que droit, le devoir n’existe pas… Ca me fait penser à un proche. Lui a décidé de vivre sa vie de manière saisonnière, excellent choix, me direz vous, et là je vous dirais OUI mais quand on pense que ce genre de personne peut prétendre ne travailler que 6 mois par an et réclame d’être payé pour les 6 mois sans travail chaque année… je dirais que faut peut être pas pousser mémé dans les orties… alors une conversation avec lui donne un peu ça, remarquez bien l’antinomie, que dis-je la skizophrénie latente :

- La France est un pays de merde, système de merde, moi je travaille 6 mois par an et je ne peux pas toucher le chômage les 6 autres mois… Rah pays de salauds. (on comprend mieux que le gouvernement nous prenne pour des fainéants)

Mais moi je dis, le système est quand même bien fait. Encore heureux, t’imagines sérieux, on serait tous à bosser 6 mois par an sans ça. Faut dire aussi que quand on y réfléchi, enfin pas trop sinon ça fait mal à la tête de certains, que le fait que l’on puisse gagner plus à rien foutre qu’en bossant motive pas forcément. Oh je ne cautionne pas une réduction des allocations chômage ou du RMI car les gens qui les touchent ont bien du mal à s’en sortir mais c’est les salaires qu’il faudrait revoir, enfin je ne suis pas économiste.

Mais le pouvoir d’achat, l’économie ne repartiront qu’en volant les pauvres pour donner aux riches. Ou aux très pauvres semble t il. Nous avons notre nouveau Robin des bois. Le cadeau fiscal, ça c’était une idée lumineuse… pour financer son voyage en bateau. Avec notre système démocratique nous sommes sensés donner notre opinion, ça s’est vu avec le traité de Nice et celui de Lisbonne, depuis que les Irlandais ont dit non, on va probablement être contraint de revenir à celui de Nice par la force… enfin, Woody Allen disait la dictature c’est ferme ta gueule et la démocratie c’est cause toujours, aujourd’hui nous passons dans une démocratie où nous devons fermer notre gueule… Encore une fierté pour le pays des droits de l’homme. Ah si un p’tit Marx pouvait naitre, un p’tit Marx et ça repart. Une bonne petite révolution qui permettrait d’équilibrer la balance et de repartir plus au centre, loin des extrêmes…

Enfin, en revenant plus près de notre sujet, le monde est bien fait. Quand je vois tous ces riches qui ne se mélangent pas au peuple et tournent en dérision les galériens qui essayent de s’introduire au mérite, je me dis c’est quand même beau le cœur d’un homme, c’est tellement plein de compassion, d’envie de partage, nous sommes si altruistes… Ah non j’oubliais, une chance de s’en sortir reste encore la meilleure reconnaissance de ses capacités, à renoncer à toute forme de fierté : la promotion canapé. En effet, le piston, porte bien son nom, en effet cet ustensile qui fait des va et vient dans les cylindres jusqu’à la culasse de plus en plus vite et fort. On a que lorsque l’on donne. Donnez vos fesses et vous deviendrez riches… et vous aurez alors pleins d’amis, de la famille qui réapparaitra d’un seul coup d’un seul alors que quand vous touchiez le fond ce n’était que des semelles qui s’essuyaient dans vos tee-shirts. C’est beau l’amour. Les femmes qui vous quittent lorsque tout va mal et qui vous adulent lorsque vous êtes riches, les hommes qui en font de même et qui ont perdus toute forme d’amour et d’amour propre, et qui s’entre trompent sans la moindre forme de cas de conscience… c’est normal après tout le facteur ne demande rien que du cul une a deux fois par semaine et se sauve vite fait, la secrétaire y’a pas besoin de la câliner ni de la consoler, elle veut juste prendre son pied… y’a pas a les supporter le reste du temps et là est toute la différence…qui ne connaissent que l’apparence ça c’est des valeurs …

Alors on nous dira, oui mais il y a l’école, mais si tu n’es pas dans la bonne école tu ne seras pas accepté, et avec les réformes, les moyens qui diminuent… c’est encore une preuve que l’on investit dans la qualité de la sélection darwinienne basée sur les revenus ou la gueule d’ange, et en même temps, les compétences, tout le monde s’en fout, ou plutôt elles ne sont dispensées qu’aux ayant droit, nous l’avons déjà dit.

Mais le monde est parfait et le bonheur est dans le pré. Oui mais pourquoi ils se plaignent les agriculteurs ? Après tout ils voient leurs marges diminuer et celle des distributeurs gonfler, c’est normal, nous sommes dans une politique de nivelage… alignons nous sur les standards de l’Afrique… ou des dealers de cannabis ou de cocaïne. C’est vrai eux exploitent les producteurs se font des couilles en or sur la nécessité des accrocs, enfin sur leur faiblesse, avec la nourriture c’est pareil… et bientôt nous ne donneront plus nos sous qu’a une seule et même compagnie qui détiendra les brevets de l’OGM a la mode. J’espère qu’ils prévoiront des mais a la banane et aux fraises histoire de diversifier les menus, car avec toute cette bouffe naturelle en surproduction… on ne s’en sort plus de choisir. Ou alors mieux que nous mangions tous toujours la même chose une sorte de Gosplan alimentaire.

Mais le monde est parfait et se sont les fous qui luttent contre, après tout, c’est normal que les promoteurs ne veulent pas ouvrir les logements libres aux sans abris… ils ne savent pas se tenir et vivent comme des bêtes, ils leurs saloperaient l’appart en moins de deux. Sans compter sur les gosses et tout. Non ces gens la sont mieux dehors sous des tentes ou des cartons. En plus ils se sentiraient claustrophobes dans ces grands appartements. En plus j’ai entendu dire que ces gens là étaient le plus souvent dehors par choix. C’est vrai c’est tellement plus facile de vivre de la manche sans loyer ni facture… dans un pays où la mendicité devient un délit… de toute façon tous ont des papiers, tous sont des êtres intelligents et dégourdis, ils ne sont qu’en manque de différenciation. Nous l’avons déjà dit le monde est parfait. Ou alors se sont des cons qui ne savent pas se démerder.

Les basanés de quoi se plaignent ils ? On leur a reconstruit les mêmes conditions d’exigüité que dans leur pays avec l’éducation des pays où ils sont rejetés. Ils travaillent, quand ils ne dealent pas, au centre ville et vivent dans des cités poulaillers dortoirs où la police ne va plus de peur de se faire taper dessus. Mais dans leur pays, ils font aussi du deal et tout mais ca s’appelle l’économie souterraine qui permet aux plus pauvres de s’en sortir. C’est toléré, surveillé et l’on remarque que tout s’y passe bien. Mais c’est vrai, après les avoir colonisés et appris la technique de fabrication du hasch c’est normal de ne pas se laisser faire chez nous. La gangrène on la sème ailleurs, on la limite chez nous. C’est comme la chaude pisse ou les morpions, ça fait rire chez les autres mais pas chez nous enfin voyons. Alors nettoyons la racaille au Karcher.

Enfin je dirais que pour garder une société aussi saine, cela demande des efforts et surtout de fermer les portes à ces cons de gauchos limites trotskistes afin de préserver les privilèges de l’élite. Alors mort aux cons et vive les classes sociales, sans ça, on aurait un joyeux bordel. Poétiquement on appelle ça la loi de Parkinson, rien à voir avec la maladie bien sur. C’est juste la loi qui fait que les gradés s’assurent que des gens plus compétant qu’eux ne soient engagés pour éviter leur licenciement ou le fait qu’ils soient dépassés, un jour.

Voyage sans pudeur.




L’on a souvent dit que les cafards ont le vie dur,
Pourtant, à ce petit jeu ci, le gorille est plus sûr,
Mais encore aurait-il fallu se poser la question,
Se dit le chasseur qui su ce que coûte l’exploration.

Anna le lui avait cependant bien dit que la vase,
L’inélégante vase ne faciliterait pas le passage,
Et même le bras que Marie tendait au rivage,
D’un coup, mollit sans attraper l’herbe rase.

Sa première femme n’était pas Grasse mais du sud,
Elle savait le rendre heureux tout en étant Antibaise,
Il pu lui inspecter le blanc col long et ses yeux de braise,
Mais elle cherchait un vie âgé et ne laissa que mot rude.

Le reste du temps, ce nomade vit à Gravelines,
Il apprécie ce cachet particulier des bleus maritimes,
La vague qui se brise et d’où jailli d’un mouvement,
Le liquide qui mousse et recouvre tout en blanc.

Plus jeune, il s’était décidé à aller à Cuba,
Où être fidèle vous permet de vivre sans tracas,
Mais ce qu’il appréciait dans cette partie d’histoire,
C’était lorsque quelqu’un goûta ses cigares.

En général, il laissait à ses compagnes le choix,
Dans la date du départ et se pliait à leurs désirs,
Mieux valait ne jamais « Salut Fred » lui dire,
Cet homme était continuellement aux aboies.

Au fil des années, il a vu son organe diminuer,
Il alla à pied en Chine et vu le Caire noir de monde,
Et sa voix devenue fluette ne débitait plus en trombe,
De mots salaces dissimulés sous d’innocents couplets.

Enfin, lorsque dans la forêt noire, ce singe l’a vaincu,
Personne ne pu savoir si en touchant le sol,
Dominé par la bête, cela lui plu.

oula,oulà!
bon j'ai lu la premiere dèjà!on verra plus tard pour le reste!
j'aime bien!ça fleure bon l'autodérision...et la connerie...tout ce que j'aime!
le cha"t" de l'aiguille,tu crois?

penses tu ??

babs tes francais ou marrocain?

Français et toi ? tu es ou en plus au Maroc ?

alors j'ai lu le premier pour l'instant et J ADORE trop fort et trop bien écris bravo!

merci

moi j'ai etait desepserer en voyant tout se que tu a ecrit désolé